Promenons nous dans les bois tans que ... [PV Anne]

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Le goût métallique du sang qui coulait dans ma bouche était divin. J’adorais ce goût parmi tous. J’aimais encore plus la viscosité de ce liquide qui aidait tout être à survivre. J’aimais le sentir s’échapper des veines de ma proie et venir happer les sens de ma langue. J’aimais encore plus sentir sa douce chaleur coulée dans ma trachée puis dans mon œsophage jusqu’à atteindre mon estomac. C’était un délice. Une véritable délectation. J’avais eu une faim d’ogre jusqu’à ce que j’aie pu attraper cette pauvre petite randonneuse dans les bois. Elle avait un joli minois, de longs cheveux auburn et un corps de sportive. Mais sa fougue et sa rapidité n’avait pas eu raison de mes instincts assassins et de ma propre rapidité. J’étais taillée pour ce genre d’exercice et encore plus depuis que j’étais morte. Enfin morte, pas tout à fait. Transformée était le terme le plus représentatif de ce que j’étais aujourd’hui. Je n’avais pas, plus du moins, besoin d’attendre ma sacrée sainte lune pleine pour me transformée en monstre et chasser la première proie qui me passait sous la main. Maintenant, il me suffisait d’attendre simplement que l’occasion se présente et je pouvais amplement et aisément en faire mon festin. C’était la principale raison qui avait réussi à me maintenir à flot d’ailleurs. Je continuais de m’abreuver au cou de cette pauvre et frêle humaine puis laissais tombé son corps sans vie à même le sol. Je retirais mes gants de cuirs et essuyais ensuite une perle de sang qui était restée suspendue au coin de mes lèvres. Un vrai régal.

Me relevant avec souplesse, je toisais le corps sans vie avec un rictus malveillant sur le visage. C’était fou cette sensation de plénitude que je ressentais après avoir fait périe une victime de mes crocs. Je me sentais mieux, beaucoup mieux. Cela m’avait été tellement difficile de ne pas sauter à la gorge de ce pauvre humain l’autre fois qu’avoir enfin pu le faire aujourd’hui était une action salvatrice pour mon esprit tortueux. Cependant, je n’étais pas rassasiée. J’avais mangé peu de sang humain ces derniers jours et un autre corps aurait été le bienvenu. Je lissais doucement mon haut en dentelle et retirais les quelques bouts de feuilles qui restaient accrochés à mes genoux. J’étais pied nus. J’aimais sentir la douce moiteur froide de l’humus de la forêt, la mousse ou même la terre. J’aimais cette sensation presque autant que celle que me procurait le sang humain. A cette idée, je souris. Inspirant une grande bouffée d’air, je repris mon chemin en laissant derrière moi les restes de mon festin. A chacun de mes pas j’entendais des petits animaux déguerpir de crainte ou se terrer pour se mettre à l’abri. Mais ils ne risquaient rien avec moi, je ne faisais pas parti de ces pseudos êtres surnaturels qui ne supportent pas de manger de l’Homme. Non, moi c’était tout le contraire. Sans m’en rendre compte une odeur particulière parvint jusqu’à mon nerf olfactif et je me stoppais nette. Une proie. Peut-être. L’odeur semblait humaine, féminine et douce. J’inspirais plus profondément pour savoir si j’en étais plus ou moins loin. La chance avait peut être décidée d’être de mon côté ce soir, ou peut-être pas. Je fermais les yeux et me concentrais quelques secondes de plus puis je me mis à trottiner doucement en direction de ce délicieux fumet. Elle me donnait faim cette fichue odeur. Je me faisais animale à travers les ronces, fluide et agile. J’écartais les fougères sur mon passage, évitais les pièges que les racines des arbres me tendaient et étais le plus silencieuse possible. Ma course ne dura pas longtemps quand tout à coup je tombais sur une jeune femme blonde et sculpturale. Elle ne pouvait me voir de là où j’étais mais moi je pouvais la voir. Je me fondais contre le tronc d’un énorme chêne et l’épiais quelques instants. J’humectais ma lèvre inférieure avec envie puis sortais de ma cachette avec une élégance et une grande hors du commun.

-Il n’est pas très sage de se balader seule la nuit …

J’avais lancé ma phrase en l’air avec une décontraction feinte. Elle m’ouvrait l’appétit et ça me dérangeait mais j’aimais jouer la nourriture avant d’y gouter. Je me tenais là, à côté de mon chêne, nonchalante mais vibrante d’envie de lui sauter à la gorge. Je l’observais.

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La forêt est ma seconde maison, j'aime y passer mes nuits. Elle représente tellement pour moi, elle est le premier endroit ou j'ai pratiqué la sorcellerie. Je me sens chez moi ici depuis toujours. Elle me réconforte et me rassure, elle est ce cocon que je n'ai jamais eu. C'est le seul endroit ou je me sens bien et où je sais que rien ne peux m'arriver. J'aime sentir ce vent frais du soir sur ma peau, les feuilles humides sous mes pieds et écouter le bruit des feuillages. Je me concentrer souvent sur ces sensations pour calmer mes pulsions et gérer mes dons. Je m’arrête souvent prés de ce bosquet ou des randonneurs se baladent, j'aime les regarder de loin. Je pourrais les tuer et cette pensée m'emplis de joie...

Je me baladais ce soir là pied nu, vêtue d'une robe en soie blanche quand je l'entendis. Je n'entendais que des mouvements à peine audible au début puis ses paroles :

« -Il n’est pas très sage de se balader seule la nuit … »

Je ne répondis pas de-suite, je préférais attendre. Je savais qu'elle ne savait pas ce que j'étais. Je ne bougeais pas, je voulais que ce soit elle qui approche en premier. Je me disais :

Je sais, moi, ce que tu es... Tu ne m'auras pas ma grande.

Je lui ai répondu avec froideur :

-Je ne crains rien la nuit, merci de cette mise en garde mais je pourrais en faire de même.

Je savais qu'elle ne s'attendait pas a cette réponse, qu'elle voulait que j'ai peur. Je ne bougeais toujours pas et me concentrais sur ses mouvements. J'entendais ses vêtements bouger avec le vent, son souffle bien qu'irrégulier. Maintenant je n'avais plus de doute, c'est une hybride.
Je finis par me retourner pour voir a qui j'avais a faire. Elle est belle et envoûtante je comprend mieux pourquoi elle est aussi sure d'elle.
Je savais qu'elle voulais me tuer et que mon sang l’envoûter, ce n'était pas la première fois que je me retrouver face a un être de la nuit. Je savais que je pouvais me protéger d'elle. Alors je me préparais et attendais...

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-Je ne crains rien la nuit, merci de cette mise en garde mais je pourrais en faire de même.

Elle ne craignait rien de la nuit, ni de la forêt, tels étaient ses mots. Je restais là, patiente, près de mon arbre. Je n’allais pas m’approcher, sa réponse m’avait surprise. Je n’allais pas lui faire le plaisir d’entrer dans son jeu. Ce n’était pas une humaine normale, je le sentais à présent. Il y avait une infime fragrance de plus qui émanait du sang coulant dans ses veines. Une fragrance que je ne connaissais que trop bien chez les autres êtres de l’ombre : le surnaturel. Qu’était-elle au juste ? Elle ne ressemblait pas à une louve, elle ne sentait pas la forêt et l’animal, le loup. Elle n’avait pas cet écho propre à nos cœurs. Elle n’était pas diaphane comme les ces fichus fantômes que l’on croise parfois. Elle ne semblait pas de marbre comme ces vampires abominables … Voilà, je savais ce qu’elle était. C’était la première que je rencontrais dans ces bois. Une sorcière. Une maudite bonne femme ensorcelante. La dernière sorcière que j’avais croisé ressemblée plus à une chamane qu’aux choses avec lesquelles ont effraies nos bambins. Un rictus malfaisant naquit sur mes lèvres et je découvris mes dents tranchants comme des rasoirs. Ainsi donc j’avais à faire à une sorcière. Elle devait certainement savoir ce que j’étais. Ca me donnait des envies de rire mais je contenais. Il était de mauvais augure de croiser une sorcière. Elles avaient de puissants dons qui parfois pouvaient nous mettre dans des situations complexes. Et puis, je ne savais de quel côté celle-ci se trouvait. Elle pouvait pratiquer la magie noire, comme la magie blanche. Elle me faisait face à présent. C’était une petite ingénue gracile mais ayant des courbes ravageuses. Elle avait de longs cheveux blonds qui lui tombaient en cascade sur les épaules, une bouche pulpeuse et des yeux de biche d’un bleu ensorcelant. Je la détaillais un peu plus, jugeant de sa stature. Elle devait être agile et rapide mais je savais que je la surpassais plus qu’amplement. Elle restait une humaine, certes ayant des capacités particulières, mais une humaine. Ses seuls pouvoirs faisaient le poids contre l’être que j’étais. Prudente, je m’avançais et bifurquais pour commencer à tracer un cercle autour d’elle tout en gardant une distance avec laquelle elle se savait en sécurité. J’avais changé de plan.

-Une sorcière… Voilà, longtemps que je n’en avais pas vue aussi loin dans la forêt. Tu dois être particulière pour apprécier la solitude nocturne…

Je continuais de marcher avec une animalité et une grâce féline. J’étais en chasse et l’état d’esprit dans lequel j’étais ne disparaitrait pas de sitôt. Je frôlais le sol avec douceur, appréciant les aspérités de la terre, la froideur de l’humidité et le cotonneux de l’humus. J’adorais être pied nue pendant mes partie de chasse. Je remarquais qu’elle aussi l’était. Un nouveau sourire releva les coins de mes lèvres. Elle piquait ma curiosité à vif. En d’autres instants cela m’aurait énervée, mais c’était une sorcière. Elles me fascinaient depuis l’enfance. Souvent mon père m’avait raconté des histoires, plus ou moins reluisantes, retraçant leur fait et geste, décrivant leur pouvoir et leur force. Mais outre les histoires les glorifiants, il y avait aussi celles qui parlaient de leur massacre et de la discrimination qu’elles ont subies de la part de leurs comparses humains.

-Magie noire ? … Ou magie Blanche ? Mhm … à bien te regarder, je doute que tu sois une de ces petites bonnes femmes qui aiment faire des petits remèdes aidant à la guérison de tel ou tel maux. Ouiiiii … je suis crois que je ne me trompe pas à ton sujet. N’est-ce pas ?

Je m’étais arrêtée et je l’observais. Elle était sur la défensive et c’était un spectacle réjouissant à mes yeux. Je ne devais pas être la première créature de la nuit qu’elle avait dû rencontrer mais je devais être le premier hybride de chair et d’os qu’elle devait voir de ses propres yeux. Certes elle avait dû entendre parler de l’armée que mon psychopathe de créateur avait commencé à fonder mais en croiser était une chose rare c’est temps-ci. Surtout un hybride comme moi, incapable de tuer son créateur mais libre de ses faits et gestes. Je savais que cela ne durerait peut être pas mais … Qui sait.

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Cette attente me rendais folle. Elle me parlait mais je n'écoutais pas, je voulais savoir ce qu'elle voulais de moi. Je ne bougeais pas, je restais concentré pour ne pas me faire surprendre. Elle me regardait en attendant de voir ce que je ferais mais essayait de ne rien laisser paraître.

"-Magie noire ? … Ou magie Blanche ? Mhm … à bien te regarder, je doute que tu sois une de ces petites bonnes femmes qui aiment faire des petits remèdes aidant à la guérison de tel ou tel maux. Ouiiiii … je suis crois que je ne me trompe pas à ton sujet. N’est-ce pas ?"

Mais comment elle pouvait savoir tout ça sur moi ! Je ne laisse pas avoir et ne me dégonfle pas, après tout je peux la maîtriser. Je ne peux pas la battre et je le sais mais je peux lui faire assez mal pour pouvoir fuir.

-Je suis ce que vous désirer... Je ne suis ni bien ni mal, je suis juste une sorcière qui aime vivre dans la douleur !

Je savais que je l'intriguais que ces paroles l'étonnaient. J'en jouais autant que faire ce peux. Je ne bougeais toujours pas pour lui laisser croire qu'elle avait le dessus. Je suis bien plus qu'une petite sorcière dans la forêt. Je suis bien plus dangereuse que ce qu'elle peut imaginer.
Je sent a son assurance qu'elle est bien plus qu'une simple vampire, elle a cette démarche particulière au loup. Elle ne peut pas être une hybride, ce serais une première de la voir sans son créateur. Le dérnier que j'ai vu était accompagner.

-Tu es une hybride ! Tu es seul c'est étonnant.

Je savais qu'elle ne me tomberais pas dessus, je me détendais donc.
Je ne voulais pas qu'elle parte, c'est une « espèce » qui m'a toujours passionné. Je ne bougeais pas par peur de la voir disparaître ou qu'elle me tombe dessus.
Je ne bouge pas comme toujours dans ses cas là. Je me concentre et ferme les yeux. La nature me rend plus néfaste encore. Elle voulais savoir ce que je suis j'allais donc lui montrer. Je rouvris les yeux et comme a chaque fois ils étaient passer du bleu au rouge bordeaux. Je sais qu'elle sauras de suite ce que ça veux dire. Je n'étais plus moi, j'étais encore plus dangereuse qu'au naturel. Je ne suis pas une sorcière ordinaire, je suis un peu plus puissante que les autres, désormais elle le sais.

-Tu voulais savoir...

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-Je suis ce que vous désirez... Je ne suis ni bien ni mal, je suis juste une sorcière qui aime vivre dans la douleur !

Tout ce que je désirais … Non, elle se trompait. J’étais déjà empreint d’une grande partie de ténèbres et je vivais déjà avec mon contingent de douleur. Elle ne connaissait pas ma vie, elle ne connaissait pas le dégoût que je pouvais éprouver à être ce que j’étais aujourd’hui. Elle ne pouvait pas le comprendre car elle était née comme ça. Cependant, elle m’intriguait. Ce petit être m’intriguait et je n’avais aucune envie de me mesurer à elle, sur quelques domaines que ce soit. Je l’observais et reprenais ma marche, me concentrant sur mes pas, les battements de son cœur et les senteurs forestières venant chatouillés les papilles de mon nerfs olfactif.

-Tu es un hybride ! Tu es seule, c'est étonnant…
-C’est une histoire compliquée… je n’ai été créée que pour être un témoin, le souvenir vivant d’un massacre…du massacre de ma meute, de ma famille… Mon créateur reste mon pire ennemi.

J’avais parlé comme si je n’étais pas maîtresse de mes mots, désincarnés ils avaient fendus l’air comme un millier d’aiguilles. Je n’en parlais que très rarement, préférant la plupart du temps me taire et garder ma douleur bâillonnée. Mais ce soir, particulière car la lune pleine approchée, je n’avais guère envie de faire des simagrées. Je semblais l’intriguée moi aussi, peut-être était-ce le fait que je sois seule sans mon créateur ? Peut-être était-ce juste ma condition d’hybride ? Je ne savais pas et au fond, je ne voulais pas le savoir. Trop de gens m’avait porté de l’intérêt ces derniers temps, trop de rencontre, moi qui d’ordinaire est si solitaire, si renfermée, si fermée aux contacts. Je relevais les yeux lorsque j’eus terminé mon tours de clairière et que j’eus retrouvé ma place. Elle semblait ailleurs, les yeux clos, comme concentrée. Je ne savais que trop bien ce que cela voulait dire. D’un côté mon instinct de conservation me dictait de partir en courant, loin, mais d’un autre, ma curiosité, me disait de rester là comme si sous mes yeux il y avait une promesse de connaissance que j’avais soif d’assouvir. Je restais là donc à l’observer. Cette jeune femme était décontenançante. Je la regardais rouvrir ses yeux qui avaient virés au pourpre incandescent. Ce n’était pas seulement une sorcière, une simple sorcière comme je le croyais, non elle avait un autre don, quelque chose que je ne connaissais pas. Cela m’intriguait un peu plus mais, comme me le dictait mon instinct, je reculais d’un pas pour prendre un peu plus de distance avec cet être dont je méfiais à présent…

-Tu voulais savoir...
-Je savais déjà … mais pas ça. Tu es … particulière. Tout comme moi, tu as un plus. Je suis une hybride solitaire qui peut basculer à tous moments et toi, toi tu cette femme …

Je montrais d’un mouvement de haut en bas la personne qu’elle était. Que pouvais-je dire d’autre ? J’étais ce que j’étais même si je détestais éperdument mon côté vampire. Je ne pouvais le changer, alors qu’elle … Les sorcières choisissaient quelle magies elles voulaient pratiquer, elles étaient maîtresses de leurs de destins. Elles avaient cette chance que je n’avais pas et pire encore, elles avaient un ascendant sur nous tous, autres créatures de la nuit…

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Elle croyait avoir à faire à une simple sorcière mais ce n'est pas le cas. Contrairement au autres, je n'ai pas choisi mon camp. La plupart des sorcière de mon rang choisis ce qu'elles seront. Je suis mauvaise par nécessité pas par vocation. Je n'ai pas choisis cet état, ma mère, elle même ne le supportait pas. Je suis ici pour ça. Cet état maintenant de me déplaisais plus, j'en avais pris l'habitude. Ma vie entière était réglé sur ces accès d'humeur. J'avais appris a me gérer, a vivre avec. Je répondis :

-Je suis beaucoup plus néfaste et forte que toutes celles qui ce prétendent sorcière. Je n'ai pas choisi ce que je suis, on me l'a imposé.

Elle ne comprendrait sûrement pas mais je m'en fichais. Je voulais qu'elle voit ce que je suis. J'ai besoin qu'elle sache pour ne pas me craindre. Je veux qu'elle voit pourquoi je suis là...
Elle ne bougeait plus, elle attendait mais je ne savais pas quoi. Je crois qu'elle me crains Je continuais donc mon explication :

-Je n'ai pas eu le choix comme toutes les autres, a 5 ans déjà je savais que le bien n'était pas mon allié. Tu es particulière toi aussi, je l'ai ressentit de suite. Tu n'as pas choisie tout comme moi ta condition. Je ne te veux aucun mal.

Elle ne bougeait toujours pas. Je n'arrivais pas a déterminer si je lui faisais peur ou si je l'intrigué. Je en voulais pas qu'elle fuis, pour une fois que je trouvais quelqu'un qui puisse me comprendre. Je reprenais donc :

-Je ne bascule pas comme vous je pense, j'ai appris avec le temps et les morts a maîtriser ce pouvoirs qui accentue les autres. Je ne suis pas celle que vous pensez n'est-ce pas ?

Je n'arrivais pas a savoir si elle allais fuir, me sauter dessus où si elle ce déciderais a me dire son nom.

-Je m'appelle Anne au faite et je suis une sorcière d'un niveau qu'aucun des ancêtres n'a réussi a déterminer.

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