Alexander, c’était le nom me m’avait donné mes parents. Ma mère l’avait choisi, je crois. Je suis né à Manhattan. J'ai vécu dans une maison que mes parents avait acheté. Je me souviens encore du jardin et des voisins. J’étais un bébé calme ma mère m’avait-elle-dit. J’ai grandi sans avoir d’accident majeur. Des membres cassés, à cause du ski et d’une mauvaise chute J’aimais bien le sport, mais le sport d’équipe m’agaçait. Je suis resté chez mes parents jusqu’à l’âge de 18 ans. Mes années lycée étaient calme, rien de notable, et j’étais assez bon élève. J’avais des facilités à draguer des filles, alors je m’amusais à ça. J’ai toujours été un peu joueur, un Don Juan. C’est arrivé à la fac où, loin des parents, j’ai pris plus de liberté. Ce qui explique comment j’en suis arrivé là, et ce qui m’est arrivé à 19 ans. Je trainais avec trop de personne louche, je le savais, mais je n’ai pas réagis. Drogue alcool, puis les filles, le tout cumulé dans un rythme de travail laxiste cela donne un mélange explosif. Mon train de vie calme s’est arrêté dans ses années. C’est aussi là qu…

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Vous remarquez que la feuille a été déchiré, avec une sorte de trace de griffe comme si elle avait été arraché violemment par une patte d’un animal…

Les années continuèrent, alors que je cachais toujours mon secret. Personne n’était au courant, même pas mes parents. J’avais trouvé un boulot dans une boîte de communication, Axis, a Mystic Falls. J'avais mon appartement dans la même ville. Je gagnais pas mal d’argent et je trouvais mon travail plaisant : travailler tranquillement derrière mon ordinateur, à rendre des dossiers et des fichiers à mon patron pour les clients. Je n’étais pas en relation avec les clients et je ne voulais pas l’être. Mon secret m’obliger de m’éloigner de tout le monde. Que ce passerai-t-il si des gens le découvrait ? Je ne voulais pas être une bête de laboratoire. Je voulais vivre et profiter, comme je l’ai toujours fait, mais ceci avait un prix mensuel maintenant. Mais c’était peut-être plus triste pour les autres que pour moi. Qu’est qu’une nuit ou l’on perd le contrôle de soi et ou on devient une sorte de monstre comparé à la misère dans le monde, ou la pauvreté ? J’avais appris à relativiser, car je devais vivre dorénavant avec ma particularité, qui me rendait la vie parfois difficile toutefois. La vie de couple n’était presque pas envisageable : comment expliquer une absence d’une nuit tous les mois sans paraitre louche ? Je ne voulais éveillé aucun soupçons et j…

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La suite du texte n’est plus lisible. Des traces de griffes cachent la suite du texte, ne laissant que des brides de texte.

Un loup-garou. Quel triste sort. C’est arrivé alors que j’avais 19 ans. Lors de ”l’incident” je sentais quelque chose de différent : j’avais chaud, le sang tonnait dans mes tempes, l’adrénaline n’avait jamais aussi forte. La peur n’avait lacéré le ventre, retourné les boyaux comme si une autre personne m’avait contrôlé. J’étais comme le spectateur de ce qu’il se passait, je ne contrôlais plus rien. Lorsque se fut finis, j’étais comme anesthésié. Le temps où je repris mes esprits fût long.
Quoiqu’il en soit, la suite ne se fît attendre. C’était le soir, pendant l’été. Il faisait chaud, j’étais en short, torse-nue. Je regardais la télévision, en étant avec un ami au téléphone. Ils passaient une émission sur les conséquences de la mort des poissons sur les côtes chinoises et indonésienne, et mon ami me parlait des problèmes avec sa copine. Autant dire que les 2 n’étaient pas trop captivant. Je sortis sur le balcon pour fumer. Alors que je poussais le rideau, la lumière de la lune qui traversa la vitre me figeât. Je n’eus même pas le temps d’ouvrir la baie vitrée du balcon lorsque d’un coup je senti tout mon corps vibrer, frémir, et tout ça ressemblait étrangement aux sensations que j’avais eu lors de « l’incident ». J’étais incapable de faire quoique ce soit, mon corps était en train de bouillir, mes veines brulaient de partout, ma peau se déchirait, ma tête allait exploser et ma mâchoire était comme en train de se déboiter. J’hurlais comme un démon, comme un loup dans la nuit. Je vis mes ongles se transformer en griffe, sentis des poils de sortir de tout mon corps, ma mâchoire s’agrandis, mes dents devint pointue. Je me tordais de douleur. D’un coup je tombais sur mes genoux. Je sentis une queue qui me poussait en bas du dos, mes pieds se changeaient en pattes griffus et mon visage était en train de se déformer. Je pris mon visage dans mes mains et je sentis mon visage s’allonger comme celui d’un loup, mes oreilles poussait sur ma tête. La douleur était tel que je m’évanouis d’un coup, me retrouvant inconscient sur le ventre.
D’un coup, mes yeux s’ouvrèrent. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je me levais, mais je ne contrôlais rien, absolument rien. J’étais impuissant, un simple spectateur. La pire sensation qu’un être puisse ressentir… Je voulais hurler, bouger mes membres, je ne pouvais pas. J’étais devenu un loup-garou, un monstre, sur lequel je n’avais aucune emprise. Mon corps était une prison monstrueuse.